Le parti au pouvoir, le Smer-SD, critique le parti d'opposition Slovaquie progressiste (PS) pour son instrumentalisation de la jeunesse à des fins politiques et pour la propagation de la haine et de l'intolérance. Le gouvernement de Robert Fico (Smer-SD) insulte une fois de plus tous les jeunes, ment et accuse l'opposition. C'est ce qu'a déclaré Michal Šimečka, président de Slovaquie progressiste (PS). L'étudiant a lui-même répondu qu'il n'avait rien à voir avec le parti PS.
Lors d'une conférence de presse, le vice-président du Parlement, Tibor Gašpar (Smer-SD), a présenté une vidéo filmée devant un lycée de Poprad (au nord du pays), dans laquelle la députée PS Darina Luščíková déclarait qu'un Premier ministre méprisant la jeunesse n'avait rien à faire dans un établissement scolaire. Cette vidéo avait été enregistrée avant le débat prévu le vendredi 7 novembre avec le Premier ministre Robert Fico (Smer-SD). On la voit ensuite se tenir à côté d'un élève qui écrivait des messages à la craie sur le sol à l'attention du Premier ministre. Selon M. Gašpar, elle aurait tenté d'empêcher la tenue du débat. Le Smer-SD a appelé les médias et l'opposition à cesser d'instrumentaliser la jeunesse à des fins politiques. Le vice-président du Parlement estime que le jeune homme ne serait pas encore en mesure d'évaluer pleinement le contexte. Il a également appelé les internautes, y compris les sympathisants du Smer-SD, à cesser de s'en prendre à l'étudiant.
Le gouvernement de Robert Fico (Smer-SD) insulte une fois de plus tous les jeunes, ment et accuse l'opposition. C'est ce qu'a déclaré Michal Šimečka, président de Slovaquie progressiste (PS), en réaction à la conférence de presse du Smer-SD jeudi. Selon lui, il s'agissait simplement d'une diversion par rapport aux véritables problèmes de la Slovaquie. Šimečka a ajouté que les jeunes avaient leur propre opinion. Il a affirmé aux représentants du Smer-SD que les jeunes Slovaques savent parfaitement dans quel « marasme » ils ont plongé le pays et n'ont pas besoin de l'opposition pour exprimer démocratiquement leur désaccord. La semaine dernière, le Premier ministre devait rencontrer les élèves du lycée de Poprad le vendredi précédent. Finalement, la rencontre n'a pas eu lieu.
Tasr, rtvs