Une délégation de la commission parlementaire des affaires européennes, dirigée par son président Ján Ferenčák (député du parti Hlas-SD), s’est rendue en Ukraine dans le cadre d’un voyage de travail. À Kiev, les députés ont visité les sites touchés par des frappes de missiles et de drones russes. Ils ont également discuté de la lutte contre l’agression russe et exprimé leur soutien à l’Ukraine dans son processus d’intégration à l’Union européenne (UE), indique un communiqué du Parlement ukrainien.
Outre Ferenčák, la délégation comprenait le vice-président de la Commission parlementaire, Michal Stuška (député du parti Smer-SD), la vice-présidente Beáta Jurík et Ján Hargaš (les deux du parti PS – Slovaquie progressiste). Selon le site du Parlement slovaque, la visite à l’étranger se déroule du 5 au 8 octobre. Au début de leur séjour, les députés slovaques ont rendu hommage aux soldats tombés au combat en déposant des roses jaunes devant le mur commémoratif de la cathédrale Saint-Michel à Kiev.
Ils ont ensuite rencontré le premier vice-président du Parlement ukrainien, Oleksandr Kornienko, des membres de commissions parlementaires et des représentants du groupe d’amitié interparlementaire slovaco-ukrainien. Ivanna Klympouch-Tsintsadzé, présidente de la commission pour l’intégration de l’Ukraine à l’UE, qui avait invité la délégation slovaque, a souligné : « Nous avons beaucoup parlé de la guerre, des menaces communes et du fait que les défis auxquels l’Ukraine fait face concernent tout le continent européen. Nous comptons sur la Slovaquie pour qu’elle comprenne ces défis et s’implique plus activement dans le soutien à l’Ukraine. »
Les députés slovaques ont réaffirmé la volonté de leur pays de coopérer au niveau européen et d’aider l’Ukraine dans son processus d’intégration à l’UE. Ils ont également évoqué des projets communs auxquels la Slovaquie pourrait participer. La délégation a visité plusieurs sites détruits par les attaques russes à Kiev, exprimant son soutien à la détermination de l’Ukraine à défendre et à restaurer son intégrité territoriale dans ses frontières internationalement reconnues.
« Ils ont été très émus par ce qu’ils ont vu, par les ruines et par les histoires humaines qu’ils ont entendues. Nous espérons que ceux qui sont venus ici pour la première fois trouveront de nouveaux arguments pour expliquer chez eux qu’il s’agit d’une guerre commune, et pourquoi nous devons contraindre la Russie à la paix, plutôt que de chercher à la convaincre d’un simple dialogue », a ajouté Ivanna Klympouch-Tsintsadzé.
