Environ 400 nouveaux soldats ont prêté serment lors des célébrations du Soulèvement national slovaque. Lors d'une conférence de presse, le ministre slovaque de la Défense, Robert Kaliňák (Smer-SD), a salué l'entrée de nouveaux soldats dans l'armée professionnelle et a déclaré qu'il ne s'agissait pas d'une décision facile à prendre à ce stade.
Lors des célébrations du 81e anniversaire du soulèvement national slovaque (SNP) à Banská Bystrica, quatre vétérans de guerre ont été promus au grade de colonel. Le président slovaque Peter Pellegrini a mis en garde contre les conséquences possibles d'une escalade de la haine au sein de la société. Dans son discours, il a publiquement appelé tous ceux qui contribuent aujourd'hui à sa propagation à cesser. Contrastant avec le climat social actuel, il a souligné la capacité qu’avait eu la nation slovaque à s'unir pendant le Soulèvement national. Selon lui, la société a atteint un état où non seulement l'harmonie et l'unité ont disparu, mais aussi la tolérance fondamentale et la compréhension mutuelle. Il considère les réseaux sociaux comme un gala de haine mutuelle, qui ne cesse de s'intensifier. « Au lieu d'apaiser ces passions néfastes, [de nombreux médias] alimentent souvent le feu de l'intolérance mutuelle », a-t-il souligné.
Il s'est dit préoccupé par une nouvelle montée de la haine. « […] Avons-nous vraiment oublié qu'il y a plus d'un an, nous avons été confrontés à une tentative d'assassinat contre le Premier ministre slovaque ? » a-t-il demandé. Il a publiquement appelé tous ceux qui contribuent à la propagation de la haine à cesser. Il a également appelé les responsables politiques qui ont fait de la propagation de la haine leur affaire à cesser immédiatement.
Les ministres ont évoqué l'héritage du Soulèvement national slovaque. Il confirme encore clairement que la République slovaque possède un fort héritage antifasciste, a déclaré le chef de la diplomatie Juraj Blanár. Le ministre des Finances Ladislav Kamenický a estimé très important de s'appuyer sur cet héritage. Le garde des Sceaux Boris Susko a souligné que la liberté n’était jamais acquise. L'héritage historique du SNP concernant l'unité de la nation slovaque ne doit pas être compromis par des conflits internes, a réagi le ministre de l'Intérieur Matúš Šutaj Eštok. Pour le ministre de la Santé, Kamil Šaško le soulèvement marque le moment où la Slovaquie a décidé de ne pas renoncer à sa dignité.
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