La République slovaque a rejoint hier mardi la Commission européenne et un groupe de 25 pays appelant à un arrêt immédiat de la guerre dans la bande de Gaza. Dans leur appel commun, ils condamnent « le massacre inhumain de civils » ainsi que la détention d’otages.
« La République slovaque a soutenu la déclaration initiée par le Royaume-Uni sur les territoires palestiniens occupés, ce que la partie britannique a immédiatement accueilli favorablement, en nous ajoutant à la liste des signataires », a déclaré le ministre slovaque des Affaires étrangères et européennes, Juraj Blanár. Le chef de la diplomatie slovaque a ajouté également que cette déclaration est pleinement conforme aux positions constantes du gouvernement slovaque sur la situation au Moyen-Orient, avec un accent sur le soutien aux négociations cruciales entre Israël et le Hamas concernant un cessez-le-feu, qui pourraient jouer un rôle clé dans le processus de paix.
Les pays signataires ont critiqué le blocage de l’aide humanitaire destinée aux Palestiniens par Israël. Selon eux, le mode de distribution de l’aide humanitaire mis en place par Israël est dangereux, alimente l’instabilité et prive les habitants de leur dignité humaine.
D’après Israël, cette déclaration conjointe de la Commission européenne et des 25 pays ne prend pas en compte la responsabilité exclusive du Hamas dans la poursuite du conflit et des souffrances des deux côtés. Israël estime qu’il serait préférable, dans le contexte sensible des négociations en cours, d’éviter de telles déclarations.
Outre le chef de la diplomatie britannique David Lammy, la déclaration commune a été signée par les ministres des Affaires étrangères d’Australie, d’Autriche, de Belgique, du Canada, du Danemark, d’Estonie, de Finlande, de France, d’Islande, d’Irlande, d’Italie, du Japon, de Lettonie, de Lituanie, du Luxembourg, des Pays-Bas, de Nouvelle-Zélande, de Norvège, de Pologne, du Portugal, de Slovénie, d’Espagne, de Suède et de Suisse.
La commissaire européenne à l'Égalité, à la Préparation et à la Gestion des crises, Hadja Lahbib (Belgique), a également signé la déclaration commune.