Les pays membres de l'OTAN ont convenu mercredi d'augmenter leurs dépenses de défense à 5 % du PIB d'ici 2035. Dans la déclaration finale du sommet de La Haye, aux Pays-Bas, les dirigeants des 32 États alliés ont également réaffirmé leur engagement en faveur de la défense mutuelle.
La coalition SNS critique l'accord du Président slovaque à cette augmentation. Elle prévient que cet engagement pourrait engendrer de graves problèmes économiques pour l'économie slovaque en 2035.
Le parti chrétien d'opposition KDH, salue lui l'accord conclu qui confirme l´engagement ommun.
Quant au ministre de l'Intérieur, Matúš Šutaj Eštok qui s´exprime en tant que chef du parti Hlas-SD, selon lui les dépenses de défense devraient être doubles pour que l´argent soit aussi consacré à des projets comme les ponts, routes, hôpitaux, protection des infrastructures critiques et protection interne de nos systèmes.
Le Président slovaque Peter Pellegrini a également brièvement rencontré le Président américain Donald Trump lors de la réunion du Conseil de l'Atlantique Nord. Ils ont discuté de la coopération en vue de la construction éventuelle d'une nouvelle centrale nucléaire en Slovaquie. Outre le sommet de l'OTAN, Peter Pellegrini a également eu des entretiens bilatéraux avec le Premier ministre britannique Keir Starmer qu'il a invité à Bratislava pour une conférence internationale sur l'éducation en novembre. Il l'a également informé qu'après la fin de la guerre en Ukraine, la Slovaquie pourrait fournir un soutien logistique et technique aux forces de l'OTAN.
Peter Pellegrini a souligné après le sommet de l'OTAN à La Haye, aux Pays-Bas, que la Slovaquie n'était pas opposée à la participation du président ukrainien Volodymyr Zelensky alors que le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a déclaré avant son arrivée à La Haye que les dirigeants hongrois, slovaques, turcs et américains s'opposaient à la présence de Zelensky aux réunions de travail.
