La compétitivité de la Slovaquie diminue

La compétitivité de la Slovaquie diminue

La Slovaquie a chuté à la 63e place sur 69 pays évalués dans le classement mondial de la compétitivité de cette année. Par rapport à l’année dernière, le pays recule de quatre places, après s’être classé 59e en 2024. Cette détérioration est attribuée à des défis structurels croissants et à une réaction insuffisante face à l’évolution des conditions mondiales. C’est ce qui ressort du classement établi par l’Institut suisse pour le développement du management, dont les résultats ont été publiés par l’Institut pour la liberté et l’entrepreneuriat.

« L’évaluation met en lumière le ralentissement de la croissance économique, les coûts énergétiques élevés, le manque de main-d’œuvre dans des secteurs clés, ainsi qu’une consolidation inefficace des finances publiques. Parmi les principaux facteurs d’attractivité de la Slovaquie cités par les répondants – c’est-à-dire les chefs d’entreprise et les dirigeants d’entreprises en Slovaquie – figurent encore la présence de main-d’œuvre qualifiée, une compétitivité en termes de coûts par rapport à d’autres pays, ainsi qu’un bon accès au financement », a précisé Ján Oravec, président de l’Institut pour la liberté et l’entrepreneuriat.

À l’inverse, les entrepreneurs perçoivent négativement la Slovaquie en raison de l’instabilité politique, de l’évolution du taux de change et du ralentissement de la formation brute de capital fixe. Pour inverser ces tendances négatives, il est selon lui indispensable que la Slovaquie investisse davantage dans la recherche, l’innovation et le développement technologique, réduise l’intensité énergétique de son économie et réforme son système fiscal, ce qui favoriserait l’entrepreneuriat et la productivité. La Slovaquie devrait également renforcer le marché du travail et améliorer les conditions de retour des travailleurs qualifiés afin de les inciter à rester dans le pays.

Ján Oravec a souligné que les principaux défis de l’économie slovaque sont les coûts énergétiques élevés qui menacent la production industrielle et les exportations, l’inflation croissante qui réduit le pouvoir d’achat des ménages, ainsi que le manque de main-d’œuvre qualifiée, qui entraîne une fuite des jeunes experts à l’étranger.

A noter que la Suisse occupe la première place du classement, suivie par Singapour à la deuxième place et Hong Kong à la troisième.

Kristína Hanáková Foto: TASR

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