Le président de la République slovaque Peter Pellegrini a rencontré hier mardi plusieurs membres du gouvernement autour d’une table ronde. Il a discuté avec les ministres sur l’avenir des technologies modernes en Slovaquie. Selon lui, la Slovaquie n’a pas l’ambition de devenir un leader mondial dans le développement de l’intelligence artificielle, mais son rôle devrait être de mettre en œuvre les nouvelles technologies dans la pratique. Il a toutefois reconnu que la Slovaquie était en retard même dans ce domaine. « La Slovaquie est prédestinée à tester les technologies les plus modernes, à mettre en œuvre des projets pilotes utilisant ce qu’il y a de plus innovant dans le monde », a déclaré le Président. Il a ajouté que c’est précisément l’implémentation qui montrera quels obstacles peuvent être posés par la législation.
Le chef d’État slovaque a qualifié cette rencontre d’importante en raison de son format spécifique. Ont accepté son invitation : le vice-Premier ministre en charge du plan de relance et de l’économie du savoir Peter Kmec, les ministres de l’Intérieur Matúš Šutaj Eštok, le ministre de la Santé Kamil Šaško, le ministre de l’Éducation Tomáš Drucker, ainsi que des représentants du ministère de l’Économie et du secteur entrepreneurial. Le Président a souligné qu’il ne cherchait pas à agir à la place du gouvernement, mais à lui donner un coup de main.
« Chaque gouvernement est tellement submergé par la gestion quotidienne qu’il gouverne le pays d’une élection à l’autre, et plus personne n’a l’énergie, l’ambition ni l’envie de donner à notre pays une vision plus large ou d’essayer de le faire progresser de manière significative », a-t-il constaté. Le président Pellegrini estime que le moment est venu de réaliser quelque chose d’unique dans les domaines de l’éducation ou de la santé, qui ferait de la Slovaquie un lieu intéressant.
