À l'occasion du troisième anniversaire de l'invasion russe de l'Ukraine, beaucoup de réactions se sont fait entendre en Slovaquie lors de ce triste anniversaire ce 24 février. En premier lieu le Président de la République qui a publié sur les réseaux sociaux que la guerre en Ukraine a apporté beaucoup de misère, de victimes et de terres dévastées et de continuer :
« La communauté internationale et les dirigeants sont confrontés à la tâche fondamentale de mettre fin à cette souffrance humaine et d’établir une paix durable acceptée par toutes les parties concernées ».
Peter Pellegrini estime que les efforts diplomatiques et le dialogue engagé sur la scène internationale permettront de mettre fin à la guerre et d’établir une paix durable.
Peter Žiga, vice-président du Conseil national, a quant à lui déclaré que du point de vue de la Slovaquie, l’effort principal est de parvenir à une paix durable et ce, le plus rapidement possible sur la base des principes clés de la Charte des Nations Unies. Il est persuadé que la guerre prendra fin cette année car la réalité montre qu’il n’y a pas de solution militaire à ce conflit.
Du côté de l´opposition, les déclarations sont différentes. Ainsi le leader du mouvement la Slovaquie Progressiste, Michal Šimečka a souligné qu’en Ukraine, les gens se battent également pour la Slovaquie et de le paraphraser :
« En Ukraine, on se bat aussi pour nous. Car la Russie nie le droit international et le droit des petits pays à l’indépendance et à la souveraineté en général. Car la Russie ne cache pas que la Slovaquie est aussi un pays ennemi pour elle et qu’elle préférerait que l’Union européenne s’effondre et que Poutine puisse démanteler par la force un État après l’autre. La seule chose qui l’en empêche, c’est l’unité européenne et le courage ukrainien dans la défense de sa patrie – c’est aussi la seule chose qui nous sépare physiquement de la Russie ».
Michal Šimečka estime que le gouvernement devrait soutenir la défense de l’Ukraine ainsi que la force et l’unité de l’Europe. « Après tout, la paix, la sécurité et la prospérité en Europe sont notre plus grand intérêt national », a-t-il conclu.