Entretien radiophonique avec le Président de la République

Entretien radiophonique avec le Président de la République

Le Président de la République slovaque Peter Pellegrini prévoit d'organiser une table ronde entre la coalition et l'opposition sur d'éventuelles augmentations des dépenses de défense. Lors du prochain sommet de l'OTAN, il souhaite présenter le consensus le plus large possible. Il l'a déclaré lors de l'émission de discussion Dialogues de samedi à la Radio slovaque de STVR. Selon lui, il est important de maintenir les normes sociales, les soins de santé et le niveau d’éducation. Les discussions porteront sur la question de savoir si les dépenses de défense incluent également les dépenses liées à la réparation des ponts ou à la construction d’un hôpital militaire.

Peter Pellegrini estime qu’il est juste que les premières discussions sur la paix en Ukraine soient menées par le Président russe Vladimir Poutine et le Président américain Donald Trump. L’UE devrait participer aux discussions lors de la négociation des garanties de sécurité.

Le Président slovaque a évoqué les sanctions contre la Russie et a souligné la nécessité d'évaluer l'impact du 16ème paquet de sanctions sur l'économie slovaque. Il demandera également qui proposera une suppression des sanctions en cas de cessez-le-feu entre la Russie et l’Ukraine.

La Slovaquie n’est pas favorable à l’envoi de troupes en Ukraine dans le cadre d’une mission de maintien de la paix. Si des troupes devaient être envoyées, ce serait dans le cadre d’un accord bilatéral entre les États individuels et non dans le cadre de l’OTAN ou de l’UE. Le Chef de l’Etat a ajouté que si des soldats devaient être présents en Ukraine, ils pourraient être sous le drapeau de l'ONU.

Interrogé sur la création d'une armée européenne commune, Peter Pellegrini a répondu que la Slovaquie n'était pas intéressée par la création d'une telle armée. Il souligne la nécessité de renforcer les armées de l’OTAN dans le cadre de l’Europe comme deuxième pilier par rapport aux États-Unis. « Cela signifie renforcer l'OTAN en rendant nos armées européennes des différents pays membres, proportionnellement à leur économie et à leur taille, considérablement plus fortes et plus capables d'agir comme moyen de dissuasion contre tout conflit », a-t-il affirmé.

Il a souligné que l’UE ne doit pas être fragmentée et doit être plus dynamique. Au sein de l’UE, la division des pays devrait cesser et se concentrer sur des sujets communs tels que la lutte contre le terrorisme ou l’immigration illégale sur lesquels les États peuvent s’unir.

Tatiana Minarovičová Foto: TASR

Živé vysielanie ??:??

Práve vysielame