Les étrangers intéressés par l’adoption d’enfants slovaques d’origine rom

Les étrangers intéressés par l’adoption d’enfants slovaques d’origine rom

Une grande partie des enfants slovaques qui peuvent être offerts à l’adoption à l’étranger sont d’origine rom, sans que ne se manifeste de préjugés raciaux à leur égard de la part de leurs futurs et éventuels parents. Madame Andrea Cisárová, directrice du Centre pour la protection juridique internationale des enfants et des jeunes créé auprès du Ministère du travail, des affaires sociales et de la famille, de poursuivre que ces enfants sont l’objet d’un grand intérêt de la part des ressortissants étrangers désireux d’adopter un enfant.

Elle souligne en même temps que la Slovaquie déploie des efforts pour assurer à ces enfants un haut niveau de protection juridique. Depuis juin 2013 date à laquelle la République slovaque a adopté le Protocole sur la coopération dans le domaine des adoptions internationales, aucun cas problématique n’a été signalé. « Nous respectons la règle tacite selon laquelle ce sont les bons contrats qui font les bons amis et c’est pourquoi dans le cas d’une adoption nous posons comme condition première la conclusion d’un protocole garantissant que nos conditions seront acceptées » a-t-elle informé. Dans ce cadre le protocole stipule la surveillance des enfants adoptés à l’étranger. « Nous demandons que soient établis des rapports réguliers post-adoption jusqu’à ce que l’enfant atteigne l’âge de dix ans » prècise  Andrea Cisárová et d’ajouter que les nouvelles règles entrant en vigueur feront que ces rapports seront obligatoires jusqu’à l’âge de quatorze ans, la puberté constituant une période sensible. En complèment sera rattaché à ce rapport un DVD sur lequel seront enregistrès des séquences montrant la vie de l’enfant dans ses activitéset son nouveau milieu. « Nous suivons le processus d’adaptation de l’enfant jusqu’à sa majorité, s’il y a un soupçon le pays partenaire se doit d’intervenir en enquêtant sur place quelle est la situation effective » précise-t-elle.

Selon les informations communiquées par Madame Cisárová, au plan mondial le nombre d’adoptions internationales a diminué de moitié depuis 2002, toute la procédure étant soumise à des règles strictes, très encadrées,  pour prévenir  le risque représenté par le trafic d’enfants. Certains pays ont même tout simplement supprimé de leur législation la possibilité d’adoptions internationales ne se considérant pas en mesure d’assurer de manière fiable le suivi du processus d’adaptation des enfants à l’étranger. Le Centre pour la protection juridique internationale des enfants et des jeunes enregistre simultanément un intérêt accru de la part des couples slovaques pour adoption d’un enfant venant de l’étranger. « A l’heure actuelle, nous sommes en train de synthétiser tous les élements dont nous disposons et que nous ont fait parvenir différents pays afin de  pouvoir conclure des accords bilatéraux avec ces pays » conclue Andrea Cisárová. Elle ajoute que les enfants étant le maillon le plus vulnérable de nos sociétés, le centre qu’elle dirige veut tout mettre en oeuvre  pour leur assurer une  protection adéquate dans le cadre d’une adoption.

 

Andrej Záthurecký

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