L'Association des syndicats médicaux a demandé un entretien personnel au Président de la République slovaque Peter Pellegrini. Les syndicalistes veulent lui faire part de leurs inquiétudes concernant le projet de loi sur l'accès aux soins de santé en institution et veulent lui proposer des approches alternatives qui, selon eux, pourraient contribuer à améliorer la situation du système de santé slovaque.
En effet, le mercredi 11 décembre, le Parlement a approuvé, dans le cadre d'une procédure législative abrégée, une proposition de loi visant à obliger les médecins à rester dans les hôpitaux si une situation d'urgence est déclarée dans le pays. L'indisponibilité critique des soins de santé en milieu hospitalier pourra être du coup considéré comme une situation d’urgence. Dans ce cas, les médecins seront obligés de fournir des soins de santé. Le ministère a justifié l'amendement par la nécessité d'assurer la protection de la santé publique des personnes dans le pays.
Cette loi doit encore passer par les mains du Président de la République, ce que l'Association des syndicats médicaux lui demande de ne pas signer, argumentant que cela ne fera qu´amplifier le conflit.
"Forcer un individu à travailler alors qu'il a librement décidé de partir dépasse les limites de la démocratie et viole les principes démocratiques. De telles lois façonnent une nouvelle culture politique. ", a déclaré Peter Visolajský, président de l´Association des syndicats médicaux.
