La 20e édition de la Conférence d’évaluation de la politique étrangère et européenne de la République slovaque

La 20e édition de la Conférence d’évaluation de la politique étrangère et européenne de la République slovaque

Il serait illusoire de penser que la politique étrangère slovaque réussira si elle ne bénéficie pas d’un soutien clair dans le pays. C’est justement celui-ci que nous sommes en train de perdre aujourd’hui et nous devons à nouveau redemander à obtenir ce soutien. C’est ce qu’a déclaré la présidente de la République slovaque, Zuzana Čaputová dans son discours prononcé lors de la 20e édition de la Conférence d’évaluation de la politique étrangère et européenne de la République slovaque. Elle a appelé les politiciens, les diplomates et le public spécialisé à s’expliquer et à communiquer, mais aussi à rappeler quels sont les intérêts slovaques.

Le premier ministre du gouvernement slovaque, Eduard Heger a déclaré lors de son discours que la Slovaquie était un partenaire responsable au sein de l’UE et un allié fiable dans le cadre de l’OTAN, c’est ce qu’elle exprime avec force dans ses documents et avec fierté qu’elle sympathise avec ces organisations par ses faits.

Le chef de la diplomatie slovaque, Ivan Korčok, considère la situation intérieure comme étant le plus grand défi de la politique étrangère. Selon lui, les évènements de ces derniers jours ont montré l’état d’esprit de la société sur les questions fondamentales de la politique étrangère. Le ministre a déclaré que la politique étrangère et les attitudes de la Slovaquie étaient lisibles, selon lui, la situation politique intérieure était un problème bien plus important. D’après lui, la discussion sur l’Accord en matière de Défense avec les Etats-Unis, notamment au parlement, a franchi toutes les lignes rouges possibles en termes de forme et de contenu. Il critique plus particulièrement la comparaison de l’Accord en matière de Défense avec les Etats-Unis à l’occupation soviétique. "En politique étrangère, vous devez aussi prendre des décisions pour lesquelles personne ne vous applaudit, c’est aussi cela le sens de la politique," a constaté Korčok.

Il a de même déclaré que la protection des droits de l’Homme et de la démocratie resterait une priorité de la politique étrangère. Il a réitéré que la politique étrangère commençait dans les relations de voisinage, dans lesquelles Korčok souligne la nécessité de parler des choses qui se passent. Selon lui, il faut également se préparer à l’impact transformationnel de la pandémie.

Frédéric Miskiewicz Foto: TASR

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