Le vice-président du Parlement Juraj Blanár a reproché au gouvernement de ne pas avoir pris des dispositions pour permettre d’endiguer le problème de la hausse des prix des aliments ou en minimiser les effets, alors que depuis l'automne 2021 il avait été alerté de l'arrivée d'une vague de hausse des prix en ce domaine. « Nous sommes fin janvier et il n'y a pas de solution », a-t-il déclaré, ajoutant que le gouvernement disposait de 200 millions d'euros, qu'il pourrait utiliser. Selon le député et vice-président du Parlement Juraj Blanár, l'introduction du double étiquetage des prix conduirait à une véritable baisse des prix après la réduction de la TVA, ce qui permettrait à chacun de constater immédiatement la différence. Il a ajouté que l’inspection compétente de la répression des fraudes vérifierait également le respect de la réglementation. Cependant, en sus de la réduction de la TVA sur les denrées alimentaires, les partis d'opposition réclament également une extension de la liste des denrées alimentaires de base.
Le ministère de l'Agriculture et du Développement rural recherche des possibilités d'indemnisation des producteurs de denrées alimentaires en cas de réduction de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sur certaines denrées alimentaires. La commission parlementaire de l'agriculture demande une réduction de 5% de la TVA sur certains aliments. Selon le ministre de l'Agriculture du ministère de l'Agriculture Samuel Vlčanil y a en jeu également des ressources de compensation énergétique. Actuellement, le ministère prépare une analyse de l'impact d'une telle décision sur le budget de l'Etat.
Selon la Chambre slovaque de l'agriculture et de l'alimentation (SPPK), la baisse de la TVA sur les produits alimentaires est une mesure pour les chaînes de distribution, et non pour la population.Selon la Chambre, il s'agit d'un agenda politique, dont les effets seront en fait nettement inférieurs à ce que les politiciens présentent dans les médias.
« En réduisant la TVA, l'Etat perdra une partie desrecettes au titre du budget de l'Etat.L'effet demandé - une forte baisse des prix alimentaires - ne sera pas atteint.À un moment où nous sommes de facto détruits par la concurrence étrangère, je voudrais demander à notre ministre et président de la Commission parlementaire pour l'agriculture,de se concentrer davantage sur l'augmentation des cofinancements à partir des ressources européennes et des aides directes de l'État au secteur agroalimentaire.La situation est alarmante et nous sentons que les personnes compétentes n’en sont pas du tout conscientes », a déclaré le président du SPPK, Emil Macho.
SPPK a informé de sa position dans une lettre ouverte officielle adressée au ministre de l'Agriculture et du Développement rural Samuel Vlčan, dans laquelle elle a demandé une discussion avec des experts, les producteurs alimentaires slovaques sur les mesures de soutien à la production alimentaire en Slovaquie.
