Une équipe scientifique slovaque est parvenue à développer des anticorps à usage thérapeutique qui pourraient en réalité changer le monde. Ceux-ci sont capables d’agir contre les nouvelles variantes du coronavirus dont le variant omicron. Les savants slovaques Norbert Žilka, Branislav Kováčech et leurs collègues viennent d’enregistrer un succès mondial et il y a quelques jours, leur étude a été publiée par la revue scientifique médicale hebdomadaire britannique The Lancet.
La découverte slovaque pourrait changer le regard porté sur la pandémie. S’ils parviennent à reproduire en vraie grandeur les résultats expérimentaux en laboratoire, leur avancée pourrait aboutir à changer le monde. En effet, leurs travaux permettraient aux individus de se soustraire aux atteintes du coronavirus évitant sa propagation au point de dégénérer en pandémie telle celle qui sévit depuis deux ans et perturbe grandement la vie de la société. En même temps, grâce à cette découverte, un grand nombre de vies pourraient être sauvées.
Dans le cadre de son étude, l’équipe scientifique slovaque s’est attachée à développer des anticorps à usage thérapeutique ayant un grand potentiel de traiter les patients infectés par la covid-19. Le caractère exceptionnel de ces anticorps repose sur le fait qu’ils se révéleraient efficaces également sur le variant omicron.
Dans cette étude se sont impliqués principalement la société « Biotechnologique AXON Neuroscience », dont le neuro immunologue slovaque Norbert Žilka est le directeur scientifique, qui même temps dirige l’Institut neuro immunologique auprès de l’Académie slovaque des sciences. Ces chercheurs ont déjà disposé dès le début de l’année 2021 des anticorps modifiés et ont alors entrepris la recherche d’un soutien financier en Slovaquie. Cependant, leurs démarches se sont avérées vaines et ceci fait qu’aujourd’hui cette recherche de financement indispensable s’est transférée de l’autre côté de l’Atlantique aux Etats Unis. Norbert Žilka a fait part de son projet d’effectuer des essais cliniques de ces anticorps dans les mois à venir. Selon lui, les jeunes chercheurs à l’étranger ont plus de chance de se réaliser dans leur profession. La situation de leurs homologues slovaques est plus précaire et difficultueuse. C’est pourquoi il leur recommande de partir travailler un certain temps à l’étranger, tout en soulignant la nécessité fondamentale de revenir offrir leurs connaissances et expériences au service du pays.