La viticulture slovaque se trouve dans le pire état qu’elle ait connu depuis les 30 dernières années

La viticulture slovaque se trouve dans le pire état qu’elle ait connu depuis les 30 dernières années

Cette année encore, la tendance à long terme de la baisse des vignobles naissants persiste en Slovaquie. C’est ce qu’a fait remarquer mardi la Corporation des vignerons et des viticulteurs de Slovaquie en précisant qu’en 1989 il y avait en Slovaquie 35 000 hectares de vignobles naissants, alors qu’à la fin de l’année 2021 leur superficie est estimée à seulement un niveau avoisinant les 7 400 hectares. Cela représente en un peu plus de trente ans, une baisse de plus de 78 %. La Corporation considère ces chiffres comme étant alarmant et comme étant le résultat du désintérêt des gouvernements précédents envers la viticulture slovaque.

„La viticulture slovaque se trouve à un point où sans une intervention de l’État, sans un soutien significatif du ministère de l’agriculture et sans subventions, nous arriverons d’ici 10 ans à un état où les vignobles slovaques feront partie des superficies les plus petites au monde. La rectification ultérieure et la plantation de nouvelles vignes prendra des générations et nécessitera des investissements en centaines de millions d’euros », a précisé le chancelier la Corporation des vignerons et des viticulteurs de Slovaquie, Roman Mács.

La Corporation voit comme une des solutions au problème de la superficie diminuante des vignobles, le durcissement du contrôle de la circulation du vin, surtout chez les importateurs, ainsi que leur placement sur le marché local. „Nous faisons remarquer qu’aujourd’hui il est simple d’importer en Slovaquie n’importe quel vin d’une origine ou d’une qualité douteuse, voir même sans contrôle fiable, déterminant si ce dernier provient du raisin, sans vraiment aucun contrôle approfondi. C’est pour cela que la Corporation appelle le ministère de l’agriculture à intégrer déjà dans son budget 2022 des investissements dans un contrôle plus important du monitoring du raisin slovaque, des importations de vin et de son placement sur le marché slovaque.

Il demande également de mettre en place une subvention d’un montant de 0,23 euros pour chaque kilogramme de raisin cultivé en Slovaquie et le lancement d’une taxe minimum pour le contrôle du vin de citerne qui arrive en Slovaquie.

Kristína Hanáková Foto: TASR

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