Selon le sondage Comment allez-vous, la Slovaquie ? la volonté de respecter les mesures anti-pandémiques est au minimum, le taux de limitation des contacts physiques est à son niveau le plus bas depuis le début de la pandémie. La volonté de respecter les mesures anti-pandémiques est à la baisse depuis le mois de mai et cela aussi bien au sein des non vaccinés que pour le reste de la population. La limitation des contacts physiques avec les personnes hors foyer faisait, depuis le début de la pandémie, partie des mesures de bases pour limiter la propagation de l’infection.
A la question avez-vous limité vos contacts sociaux et mondains avec des personnes hors foyer, la majorité des interrogés courant la première quinzaine d’octobre ont répondu qu’ils avaient partiellement limité leurs contacts physiques (64,7 pourcents). Jusqu’à 27,2 pourcents ont répondu ne pas avoir du tout limité leurs contacts physiques et 8,1 pourcents ont répondu avoir complètement limité leurs contacts.
Le taux global de respect des mesures ainsi que l’étendue de la limitation des contacts physiques est directement lié au sentiment global de menace de l’épidémie du nouveau coronavirus. Ce sentiment en Slovaquie se situait en octobre pratiquement au même niveau qu’au mois de juillet, alors que le taux de menace plus faible ne l’était qu’au mois de mai.
"De façon similaire à la seconde vague de la pandémie l’année dernière, la troisième vague indique aussi que la perception du risque chez les interrogés, et lié à cela le respect des mesures, ne reflétait pas la situation épidémiologique réelle. Chez les vaccinés, le faible taux de risques perçus peut être lié surtout au sentiment qu’ils sont protégés" a indiqué Barbara Lášticová de l’Institut de recherche sur la communication sociale de l’Académie des sciences slovaques (SAV).
Le sondage a été réalisé entre le 5 et le 10 octobre sur un échantillon de 1000 répondants. Il a été initié par la société de sondage MNFORCE, l’agence de com Seesame en coopération avec l’Institut sociologique de SAV et l’Institut de recherche sur la communication sociale de l’Académie des sciences slovaques.
