Il manque actuellement 314 médecins généralistes et 137 pédiatres en Slovaquie. Cela découle d'une analyse qu'a fait élaborer le ministère de la Santé. Oskar Dvořák, directeur général de la section Programme de réforme du ministère de la Santé de la République slovaque, en a donné l'information.
Il a mentionné que l'âge moyen des médecins généralistes est de 59 ans et celui des pédiatres de 61 ans. « Si nous n'entreprenons rien, la situation va se détériorer radicalement et rapidement », a-t-il déclaré. Il a souligné que le nouveau régime devrait permettre un suivi régulier des districts. Ce dernier sera en mesure de faire ressortir combien de médecins manquent à un moment donné. Les informations seront régulièrement évaluées et le ministère de la Santé de la République slovaque en tirera les conséquences.
Le ministère souhaite prendre en compte les disponibilités géographiques, c'est-à-dire les déplacements chez le médecin. Il surveillera la structure démographique des médecins ainsi que la capacité d'accueil, c'est-à-dire le nombre de patients à affecter pour un médecin dans un district donné.
Le ministère de la Santé publiera une carte qui indiquera où se trouvent les plus gros problèmes. Selon lui, les moyens financiers du plan de relance devraient être dirigés sur les zones les plus touchées. « Sur la base de ce suivi, nous orienterons les subventions vers la création de nouveaux cabinets médicauxdans les régions les plus critiques », a déclaré Oskar Dvořák, ajoutant qu'il s'agissait de la première phase de la réforme du secteur des médecins traitants.
Dans les phases suivantes, le ministère de la Santé se concentrera également sur la définition du rôle des médecins généralistes et créera également les stratégies nécessaires. Il s'attachera aussi à mener une étude sur la rémunération des médecins.
Le gouvernement a approuvé la réforme des soins de santé lors de sa session du mercredi 29 septembre. Les hôpitaux doivent être divisés en plusieurs niveaux. La réforme devrait aussi conduire à ce qu'il y ait moins de décès évitables, plus de vies sauvées, de meilleures conditions de travail pour les professionnels de santé et leur stabilité.
De même, la nouvelle loi sur la détermination de catégories des soins de santé devrait introduire une nouvelle façon de définir le réseau minimum de prestataires de soins ambulatoires généraux pour les adultes ainsi que pour les enfants et les adolescents. Son objectif est d'améliorer la situation face à la pénurie de médecins pour les résidents en accessibilité locale au niveau du district.
