Au total, 24 personnes ont été transférées en Slovaquie depuis l'Afghanistan ces dernières heures. L'avion spécial des Forces armées de la République slovaque a transporté 20 personnes et quatre autres ont pris place dans l'avion spécial tchèque. Notre avion a pris en charge ces personnes de la République tchèque en Slovaquie. Parmi les 24 personnes, se trouvent 16 citoyens de la République slovaque et huit citoyens de l'Afghanistan qui ont coopéré avec les Forces armées de la République slovaque. Le ministre de la Défense Jaroslav Naď et le ministre des Affaires étrangères Ivan Korčok en ont donné l'information. Le Premier ministre Eduard Heger a expliqué que le plus jeune passager à bord de l'avion était un bébé de dix mois.
L'avion militaire slovaque spécial a été envoyée en Afghanistan lundi 16 août avec à son bord dix membres des forces armées de la République slovaque, y compris des forces spéciales. Lors de l'évacuation des personnes, ils avaient ordre d'utiliser leurs armes pour les protéger. Selon le Premier ministre, la Slovaquie est prête à faire partir un autre avion spécial, si nécessaire. Selon lui, cela dépend de la coordination avec les partenaires.
Le ministre de la Défense a expliqué que l'action était coordonnée depuis l'aéroport du Tadjikistan, afin de pouvoir obtenir l'autorisation d'atterrir à Kaboul. Selon lui, l'opération s'est trouvée allongée par la nécessité d'assurer l'évacuation en toute sécurité des personnes, étant donné que tout autour de l'aéroport de nombreuses fusillades se produisaient dans un chaos total ambiant.
Ivan Korčok a souligné que dans le cas d'espèce, il ne s'agissait pas de migrants, mais de réfugiés. « Ce n'est pas une vague de migration de type 2015. C'est une vague causée par la guerre. Ce ne sont pas des migrants, mais des réfugiés qui ont le droit de demander l'asile en vertu de la Convention de Genève », a-t-il déclaré, ajoutant que chaque pays évalue ensuite s'ils satisfont aux exigences requises pour bénéficier de ce statut.
Selon le Premier ministre, le gouvernement reste en communication permanente intense avec nos partenaires. Selon lui, dépêcher à Kaboul un autre vol est une question de coordination et d'harmonisation des plans. « La discussion est en cours. Nous évaluons le risque pour la sécurité, étudions les exigences qui se présentent, communiquons avec nos partenaires et d'autres pays qui déploient également leurs forces spéciales dans ce corridor », a déclaré Eduard Heger, confirmant que nous étions prêts à missionner un autre vol spécial.
Le premier ministre a remercié tous les services et leur personnel qui ont participé au transfert sécurisé de nos citoyens et ceux Afghans. Selon lui, dans ce pays c'est une question de vie ou de mort de personnes qui ont longtemps travaillé avec les forces alliées et partenaires. « C'est le moment où chaque pays peut décider de sauver ou non la vie de personnes qui ont été du côté de la justice et de la lutte contre le terrorisme », a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.
