En 2020, la consommation de bière tant courante que sans alcool dans les établissements concernés a baissé, inter annuellement, de 35 %. En raison de la pandémie, les brasseries slovaques ont enregistré une baisse des recettes par suite de la baisse de la clientèle dans les établissements publics.
Ces constations découlent de l'analyse de l'impact de la pandémie sur l'industrie de la brasserie. Pour l'Union slovaque des producteurs de bière et de malt, cette analyse a été effectuée par la société de consultation EY.
« L'année dernière, ces établissements ont été fermés 19 semaines. Cela a conduit à atteindre les plus mauvais résultats jamais enregistrés dans l'histoire des brasseries slovaques. En conséquence, le chiffre d'affaire des producteurs, qui réunis brassent 99 % de la bière en Slovaquie, a baissé, inter annuellement, de 8, 3 %, » a constaté jeudi 13 mai devant les journalistes Vladimír Machalík, représentant de l'Union slovaque des producteurs de bière et du malt.
Lors de la première moitié 2020, marquée par la pandémie, la quantité de la bière vendue dans ce type d'établissements et de restauration a baissé, inter annuellement, de 40,2 %, lors de la seconde moitié de 30, 03 %. Parallèlement, la croissance légère inter annuelle enregistrée dans la vente auprès du commerce au détail de 7 % n'a pas pu compenser cette chute. En même temps, les producteurs de bière en Slovaquie ont engagé dans le secteur de la consommation en cafés et restaurants plus de 2, 2 million d'euros.
Temporairement, les brasseries ont perdu la majorité de leurs clients. Lors de la seconde moitié de l'année, leur nombre a baissé de 57 %. Lors de la deuxième vague de la pandémie, 6 usines sur 10 ont été fermées. Selon Vladimír Machalík, pour le secteur consommation en lieux publics et restauration et pour les brasseries actuellement commence la saison principale.
« Même une saison particulièrement réussie, telle que nous la souhaitons, ne sera en mesure de compenser les pertes énormes du secteur de la bière de l'année dernière et du début de cette année. C'est pourquoi, il est incontournable que l'État soutienne notre secteur et abaisse le taux de TVA à la consommation sur nos produits de brasserie au moins les aligner sur ceux des pays voisins. »
tasr