Selon le secrétaire d'État aux affaires étrangères Martin Klus, les Loups de la nuit abusent des lieux de mémoire pour répandre leur propagande nuisible. Martin Klus souligne qu'ils ne sont pas bienvenus en Slovaquie.
Les Loups de la nuit est un club de motards russe, ayant acquis en 2013 une importance politique. Né comme club informel en 1989, il est devenu le premier club de motards de l'ex-URSS. L'OTAN a constaté l'apparition d'affiliés en Allemagne, Ukraine, Slovaquie, Lettonie, Bulgarie, Macédoine, Serbie et Bosnie. Elle prend très au sérieux leur rôle au point de les intégrer désormais à ses scénarios et de surveiller leurs activités.
Le secrétaire d'État aux affaires étrangères Martin Klus écrit sur les réseaux sociaux : « Cette menace hybride sur deux roues n'a rien à faire dans nos villes et communes. » Il regrette que dans sa ville natale Banská Bystrica, plusieurs personnes ont souhaité la bienvenue à ces motards. Les Loups de la nuit, selon Martin Klus, « sillonnent de façon voyante les monuments militaires, se cachant derrière le respect des victimes de la Seconde Guerre mondiale ou reprennent des slogans de la fraternité slave. » Et d'ajouter qu'en réalité ils font appel au soutien des forces nationalistes et extrémistes, et mobilisent le public contre l'appartenance à l'Union européenne et à l'OTAN.
Le secrétaire du secteur de la diplomatie estime que les menaces hybrides ne sont pas une « épouse de l'inspecteur Colombo ». Selon lui, les Loups de la nuit témoignent du fait que depuis plusieurs années la Slovaquie fait face aux opérations hybrides, cybernétiques ou d'espionnage. C'est pourquoi il considère la prévention contre ces menaces comme l'un des plus hauts intérêts stratégiques de l'État. Ceci nécessite le soutien de tout le gouvernement, ainsi que la participation de la population.
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