Les problèmes de la Slovaquie dans la diplomatie, ainsi que les appels liés à la situation des femmes sont d'un intérêt commun. C'est ce qu'a déclaré la secrétaire d'État aux affaires étrangères Ingrid Brocková mercredi pour l'agence de presse slovaque TASR TV. Elle a admis, reconnu et regretté que les sphères diplomatiques slovaques restent l'apanage des hommes, même si une évolution positive en ce domaine commence à se manifester.
Environ une moitié des employés des services des affaires étrangères sont des femmes, mais du nombre total de 72 ambassadeurs, l'on ne compte que12 femmes.
Le président de la commission parlementaire pour les affaires étrangères
Tomáš Valášek a rappelé qu'il y a 6 mois, la Slovaquie n'était représentée que par 7 ambassadrices. Au sein de l'Union européenne, la Slovaquie était le pays avec le nombre le plus bas de femmes aux postes d'ambassadrices. Il a rappelé également que depuis la naissance de la Slovaquie indépendante, une seule femme a été ministre des affaires étrangères, Zdenka Kramplová, seulement pendant quelques mois dans les années 1997-1998. La secrétaire d'État aux affaires étrangères Ingrid Brocková a apprécié la nomination de Petra Vargová à la tête de la Représentation permanente de la République slovaque auprès de l'UE, devenant ainsi en fin d'année dernière la première femme représentant les intérêts de la Slovaquie à un si haut niveau diplomatique.
« La pression et l'accent portés sur l'égalité hommes-femmes a été étroitement lié à l'intégration de la Slovaquie dans les structures européennes,» a rappelé la directrice du Centre national slovaque pour les droits de l'homme, Silvia Porubänová. Actuellement, c'est plus particulièrement le domaine de la diplomatie quiprésente descarences sur ce point
Le débat télévisé dont le thème portait sur « Les Femmes dans la politique internationale » avait été préparé par TASR TV en coopération avec le ministère des affaires étrangères et européennes de la République slovaque.
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