Nous vous proposons la réaction d'un lycéen face à la situation alarmante de la fermeture prolongée des écoles du cycle secondaire.
« Quelqu'un peut se dire que maintenant nous pouvons vivre librement. Je peux aller, où je veux. Certains disent qu'ils n'éprouvent pas le besoin ni l'envie d'être en classe à l'école. Mais personnellement, à moi, l'école me manque, elle constitue pour moi 80 % de ma vie. Et ces 80% de vie m'ont été retirés », dit un bachelier de la Slovaquie de l'est.
« Parfois je ressens comme une sorte de petite détresse. J'ai un assez grand problème de maitriser psychiquement cette période et ce qui en découle. Les écoles devraient être réouvertes à tout prix, il conviendrait de rechercher les possibilités, et la manière de pouvoir assurer leur fonctionnement normal. »
Mais pourquoi ? Pour la raison préoccupante qu'actuellement des milliers de candidats bacheliers voient fortement réduites leurs possibilités d'accéder aux meilleures études universitaires.
« Nos futurs bacheliers sont fortement pénalisés. Imaginons celui désireux d'entreprendre les études de médecine. On peut certes acquérir les connaissances théoriques livresques tout seul chez soi, mais il faut avoir accès au laboratoire pour faire les expériences nécessaires, une première approche médicale en hôpital indispensable. Et ceci fait défaut aujourd'hui à nos élèves par rapport aux étudiants des autres pays, qui eux, ne sont pas privés d'études présentielles. »