Des tests antigéniques seraient effectués à certains passages frontaliers. La décision a été prise par la cellule centrale de crise lors de la réunion de lundi, comme l'a annoncé le ministre de l'intérieur Roman Mikulec. Les navetteurs se feraient dépister toutes les deux semaines.
Le Premier ministre Igor Matovič a ajouté que ces tests pourraient avoir lieu sur 10 à 12 points frontaliers et pourraient commencer la semaine prochaine. Selon Roman Mikulec, les ministères de l'intérieur et des affaires étrangères devraient fixer le nombre de passages frontaliers utilisés pour le transit, le transport de passagers et les endroits où les tests seraient possibles. Il a également indiqué qu'un dépistage antigénique était testé depuis lundi à la frontière ukrainienne et qu'y avaient été prélevés 67 échantillons, dont l'un positif.
Dépistage organisé par le secteur privé
La Slovaquie utilisera le système des feux de signalisation de la Commission européenne pour déterminer les pays à risque. Selon le Premier ministre, un test PCR serait exigé ou un test antigénique pour traverser la frontière, ou encore les voyageurs pourraient être dépistés à certains passages avec des tests antigéniques. Le secteur privé pourrait assurer le dépistage aux frontières.
« Le deuxième suivi approfondi des mouvements à la frontière aura lieu encore cette semaine, afin que nous puissions également dire précisément aux partenaires privés qui souhaiteraient effectuer des tests à la frontière combien de personnes devraient être attendues », a ajouté le Premier ministre.
Il devrait être suffisant pour le navetteur de passer le test une fois toutes les deux semaines. Selon Igor Matovič, si quelqu'un habite près de Bratislava, il peut également passer un test dans un point de dépistage dans la capitale slovaque. « Il peut se déplacer librement à travers les frontières grâce au résultat d'un test antigénique », a conclu le Premier ministre.
tasr