La moitié de viande de volaille consommée n’est pas slovaque

La moitié de viande de volaille consommée n’est pas slovaque

Quant à la consommation de viande de volaille en Slovaquie, il ressort d'une étude que pour la moitié celle-ci provient de l'étranger. Selon l'Union slovaque des éleveurs de volaille, la consommation moyenne de viande de volaille en Slovaquie se situe actuellement à environ 26 kilogrammes par habitant et par an, mais les aviculteurs slovaques ne contribuent à cette consommation qu'à hauteur de 13 kg 140.

Les producteurs slovaques font face à la pression

Cela signifie, selon l'Union, que seulement la moitié environ du tonnage de viande de volaille que les Slovaques consomment chaque année provient des fermes et d'abattoirs slovaques. Et c'est un indicateur qui nous place à la dernière place de l'UE, souligne-t-elle.

En raison de ses valeurs nutritionnelles et diététiques, la viande de volaille est l'un des aliments les plus populaires en Slovaquie. Au cours de la dernière décennie, cependant, selon l'Union slovaque des éleveurs de volaille, les producteurs slovaques doivent faire face aux pressions qui poussent progressivement les poulets slovaques hors du marché slovaque, et ceux-ci sont remplacés par des importations en provenance de divers pays, pas seulement européens. Plusieurs fois, selon l'Union, de qualité et de sécurité sanitaire douteuses.

Cette situation oblige les volailleurs à exporter leur production à l'étranger à un prix nettement inférieur à celui des abattoirs nationaux. En 2019, cela représentait plus de 15% des volailles vivantes et cette année la situation n'est pas meilleure. En même temps, la capacité intérieure est suffisante pour transformer cette quantité, mais les transformateurs ne peuvent pas la vendre à des prix qui couvriraient au moins leurs coûts de production. C'est pénalisant au plus haut point pour l'élevage de volailles vivantes en République slovaque, car la production est en perte depuis longtemps.

Toujours selon l'Union des éleveurs de volaille, dans les semaines à venir, il faut s'attendre à ce que la situation se détériore du point de vue des producteurs nationaux, car en raison de la limitation de la capacité de restauration à l'étranger, on estime que leurs excédents à bas prix seront importés en plus forte quantité sur le marché slovaque.

En conséquence, l'Union des éleveurs de volaille attend du gouvernement, du ministère de l'Agriculture et de la Gestion nationale vétérinaire et alimentaire le renforcement des inspections strictes et permanente de cette viande importée. Dans le même temps, elle appelle les consommateurs à surveiller de près leur origine lorsqu'ils achètent des poulets entiers, mais aussi des pièces découpées.

Tatiana Minarovičová Foto: TASR

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