Depuis hier, 4 novembre, il est théoriquement considéré au sein de l'UE, que les femmes travaillent presque gratuitement à peu s'en faut. Cette constatation virtuelle repose sur le fait qu'elles gagnent en moyenne 16% de moins que leurs homologues masculins. Par rapport à l'année précédente, la situation ne s'est pas améliorée et donc, la Journée européenne de l'égalité salariale de cette année a tombé à 4 novembre, tout comme l'année précédente. Concernant les femmes slovaques, leur situation est plus désavantagée encore puisqu'il ressort des statistiques que leur salaire est inférieur d'un cinquième par rapport à la moyenne européenne et donc, elles sont censées travailler gratuitement depuis le 22 octobre dernier.
Un changement de situation est cependant à un horizon très lointain. En effet, selon une étude de la Confédération européenne des Syndicats, les salaires des femmes et des hommes devraient atteindre la parité seulement en 2104, alors que celle-ci en Slovaquie devrait l'être en 2097 soit dans 77 ans.
Il est constaté que chaque pays membre de l'UE a une approche différente de ce problème. En Slovaquie, son ministère du travail voudrait résoudre cette question par l'intermédiaire du projet national intitulé « Égalité des sexes dans le travail », dont l'objectif principal est d'introduire des mesures systématiques pour faire valoir la politique de l'harmonisation de la vie privée et professionnelle.
Le salaire des femmes est influencé en particulier par le congé maternité, ce qui pèse non seulement sur leur salaire mais aussi ultérieurement sur le montant de leur retraite. Les femmes sont plus représentées dans les professions appartenant au secteur des services et de l'assistance, où elles percoivent un salaire inférieur de 11% par rapport à celui de leurs collègues masculins a position similaire. Par contre, les femmes sont moins présentes dans des fonctions dirigeantes.
