Après le dépistage intégral effectué auprès de la population le week-end dernier etselon les informations communiquées par le ministère de la défense en charge de la logistique de l'opération, le taux le plus élevé de cas positifs se situe dans les districts de la région de haute Nitra, Kysuce et le nord de Spiš. Une part plus importante se trouve dans le nord et le nord-est de la Slovaquie, mais aussi dans la région de Žitný ostrov.
À la suite de cette disposition de grande envergure menée sur l'ensemble de la population, les employeurs seront en mesure de demander à leurs salariés de fournir la preuve d'un test négatif à la COVID-19 à partir du 2 novembre à 5h00. Si la personne n'est pas en mesure de présenter cette preuve par le document officiel délivré, l'employeur est tenu de lui refuser l'entrée dans son établissement. La Présidente de la République Zuzana Caputova a appelé le gouvernement à reconsidérer les conditions du confinement et ne pas sanctionner par la suite les personnes qui, pour des raisons objectives, n'ont pas réussi à passer le test. Le bureau gouvernemental rejette le fait que les employeurs ne puissent pas exiger la preuve d'un test négatif pour COVID-19. Il répond ainsi à l'avis de l'Office pour la protection des données personnelles, selon lequel il n'y a pas de base légale juridique pour cela.
Le premier ministre Igor Matovic a annoncé que le deuxième tour aura lieu le week-end prochain, néanmoins, il admet que des tests ne seraient pas nécessaires dans certains districts. Il a annoncé également que le masque de protection et d'autres mesures anti-pandémiques resteraient valides même après le dépistage intégral au COVID-19. Les manifestations de masse resteraient interdites. « Des mesures de protection doivent être mises en placepour gardersous contrôle sa présence et propagation », a-t-il expliqué. Il a souligné la nécessité d'une capacité suffisante de traçabilité. Il évoque un autre test possible à l'échelle nationale comme l'un des outils pour savoir si la situation pandémique s'aggrave à nouveau. Il a souligné que si le dépistage intégral était effectué par RT-PCR, le pourcentage global de cas positifs ne serait pas de même niveau qu'à partir des tests d'antigènes s'élevant autour de 1%, mais de 3 %. « Parmi nous, toute 30e personnes est positive », a-t-il déclaré, ajoutant qu'aucun pays ne pouvait organiser des tests RT-PCR à l'échelle nationale.
Le premier ministre a également présenté ses excuses aux personnes qui n'ont pas participé au dépistage de leur propre volonté, mais qui ont été forcées de s'y soumettre, par exemple, en termes d'emploi. Cependant, il a justifié cela par sa responsabilité envers les personnes âgées, les malades ou le personnel médical. « Nous ne voulions pas permettre aux hôpitaux de se trouver en situationd'incapacité de répondre à leur mission et nous avons dû introduire des éléments de médecine de guerre », a-t-il déclaré.