Selon les propos de la Présidente de la République slovaque Zuzana Caputova, accordé samedi dernier aux chaines et station publiques slovaques RTVS, la Slovaquie devrait savoir tirer les leçons de la crise du coronavirus. Elle a souligné que la responsabilité des décisions doit incomber aux hommes politiques au pouvoir et non aux conseils d'experts.
"Je pense que l'avenir de la Slovaquie tiendra compte des leçons que nous avons reçues et où nous avons identifié de nombreux manques et insuffisances, nous y remédierons en investissant et nous attacherons à recourir aux ressources de l'UE", a déclaré la Présidente, ajoutant que la crise avait révélé des carences dans les domaines de l'Éducation, de l'informatique ou services de santé slovaques.
Comme l'une des principales leçons à tirer de la crise elle considère également le fait de montrer comment devrait fonctionner l'infrastructure des processus de la gestion entre les différentes institutions. Zuzana Čaputová a également souligné que dans le cas des mesures économiques et du soi-disant principe de se serrer la ceinture l'État ne devrait pas économiser sur l'aide sociale aux personnes. Cependant, la remise en cause de l'introduction de l'allocation d'un treizième mois de pension retraite est une interrogation légitime car c'est une mesure d'avant la crise économique mondiale qui se présente. Nous sommes, dit-elle aujourd'hui, dans une situation complètement différente et c'est au gouvernement de décider si une telle mesure sera appliquée.
A propos des remplacements qui interviennent au sein de l'administration publique des districts quant à son personnel aux postes de responsabilité, la présidente a déclaré comprendre l'attitude du premier ministre, souhaitant avoir des personnes à ces hautes fonctions en qui il aura pleinement confiance car en même temps elles seront investies de responsabilités politiques
La Présidente a également attiré l'attention sur la violence à domicile à l'égard des femmes que l'on a eu à déplorer pendant la pandémie. Elle a déclaré que la police avait suffisamment d'outils en main, et qu'il lui appartenait juste de les utiliser.