Au sein du parti Smer-SD de Robert Fico, on discute des changements et de l'avenir du parti. Plusieurs représentants du parti ont déjà apporté leur soutien au changement dans la direction. Plusieurs de ses membres se féliciteraient d'un accord mutuel et d'un compromis sur la direction du parti entre les deux dirigeants, l'actuel président Fico et son vice-président, Peter Pellegrini. Certains ont accepté d'accorder le poste de président d'honneur à Robert Fico.
Peter Pellegrini, vice-président du parti et ancien Premier ministre, a déjà manifesté son intérêt à se porter candidat au poste du président du parti. Il a déclaré que le parti avait besoin d'un changement de génération. Il n'exclut même pas de quitter le parti, il serait probablement suivi par plusieurs autres collègues. Il veut une politique sociale nouvelle et plus moderne. Hier, mardi, lors d'une conférence de presse, il a appelé le président du parti, Robert Fico, à quitter son poste à la tête du Smer-SD. Il a déclaré que si Fico voulait aider le parti et la démocratie sociale en Slovaquie, le moment était venu pour lui de quitter la direction. Rappelons que Robert Fico a fondé le parti le 29 octobre 1999. Depuis, le parti a remporté plusieurs fois les élections législatives ce qui a conduit Robert Fico à devenir Premier ministre à plusieurs reprises.
En réaction, Robert Fico a déclaré que le parti avait besoin de nouveaux combattants, mais pas de théoriciens. Il admet la nécessité des changements au sein du parti. Selon lui, il doit être renforcé et les autres membres et responsables devraient réfléchir à la manière d'y parvenir. Fico prétend qu'il sait quoi faire et qu'il est prêt à changer de comportement.
"Le Smer-SD a besoin de changements internes, y compris ma position, mon comportement, afin que nous puissions gagner à nouveau les élections parlementaires", a déclaré Fico, lors d'une conférence de presse, hier, mardi. Il a ajouté nécessaire de laisser les gens prêts à aller à l'avant, mais refuse de pousser leurs ambitions personnelles. Robert Fico continue de voir son rôle dans le parti. "Je n'ai nulle part où aller, c'est mon enfant", a-t-il dit. Il a assuré qu'il n'était pas ce type d'homme politique fondant un parti pour le détruire ensuite.
"Je suis l'un de ces politiciens qui ne se posent pas la question de savoir ce que le Smer-SD fera pour moi. Smer-SD a déjà beaucoup fait pour moi", a-t-il déclaré. Et de citer en exemple les succès des vice-présidents du parti tels que Richard Rasi ou Peter Pellegrini. Il continue de considérer le parti comme viable. Selon lui, le parti devrait être actif dans l'opposition non seulement dans le volet social, mais aussi sur les thèmes de la démocratie et de l'État de droit.
