L’OTAN ne veut pas d’une spirale de la violence en Irak ni au Proche-Orient

L’OTAN ne veut pas d’une spirale de la violence en Irak ni au Proche-Orient

Pour l'OTAN, il est important d'éviter toute spirale de violence aggravant la situation en Irak et au Proche-Orient.

C'est ce qu'a déclaré l'ambassadeur slovaque à l'OTAN Radovan Javorčík suite à la réunion du Conseil de l'Atlantique nord (CAN) de ce lundi à Bruxelles. Le secrétaire général de l'OTAN Jens Stoltenberg a convoqué les ambassadeurs des 29 pays membres de l'Alliance suite à l'attaque des USA provoquant la mort du général iranien Qassem Soleimani le vendredi 3 janvier.

Monsieur Javorčík a déclaré que le plus important était d'éviter toute spirale de violence pouvant détériorer la situation et que l'une ou l'autre des parties ne réagisse pas à ce qui se passe par une nouvelle escalade.

« Et surtout, que l'Iran qui déstabilise depuis longtemps la région, respecte ses obligations internationales et consulte la communauté internationale afin de donner un cadre pacifique et stabilisateur à la situation. »

Le ministère de la Défense slovaque a déclaré respecter les décisions collectives des pays alliés, réagissant lundi à l'accord des Alliés sur le gel temporaire de la mission de formation des soldats en Irak. Entre temps, les militaires slovaques y participant ont été déplacés dans d'autres pays, comme l'a confirmé le Premier ministre Peter Pellegrini.

La présidente de la République Zuzana Čaputová a aussi réagi à la situation en soulignant qu'il était important que les tensions au Proche-Orient n'augmentent pas, ajoutant que tout nouveau recours à la force aggraverait encore plus l'atmosphère agitée dans la région.

tasr


Jacques Hoflack Foto: TASR

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