Ces derniers jours, un scandale concernant de la viande dangereuse provenant de l'Allemagne qui s'est retrouvée sur les étals en Slovaquie l'a fait éclater. Et ces scandales d'aliments allemands dangereux en Slovaquie se multiplient.
Le porte-parole du ministère slovaque de l'Agriculture Vladimír Machalík a informé qu'en automne, le scandale provoqué par un grand producteur de viande allemand a éclaté dans l'UE. Consécutivement, trois personnes sont mortes en Allemagne et 37 autres ont été victimes d'un empoisonnement alimentaire. Ces produits sont regroupés sous 13 marques différentes dans 21 pays de l'UE, dont la Slovaquie. Vendredi dernier, la ministre slovaque de l'Agriculture, Gabriela Matečná, a donc discuté avec l'Ambassadeur d'Allemagne en Slovaquie Joachim Bleicker.
Aux dires de Mme Matecna, les exportations alimentaires allemandes et les chaînes allemandes ont une position forte en Slovaquie. Cependant, la Slovaquie est l'un des pays disposant du meilleur contrôle alimentaire de l'UE et le rôle de l'État est la protection des consommateurs. Par conséquent, nous ne pouvons tolérer les graves scandales alimentaires croissants provoqués par des entreprises allemandes. « Si quelqu'un veut exporter des aliments en Slovaquie, il doit assurer un contrôle de qualité suffisant de ses processus de production et de contrôle dans son propre pays d'origine. En premier lieu, il ne lui faut pas maximiser les exportations s'il n'est pas en mesure de maîtriser les contrôles de qualité chez lui et risquer de nous exporter des aliments dangereux », a déclaré Gabriela Matečná.
Selon la ministre slovaque, plusieurs pays d'Europe occidentale perçoivent les pays de l'Est principalement comme des marchés pour leurs produits. Selon elle, de la même manière que nous nous sommes battus contre la double qualité des produits dans l'UE, nous lutterons également contre l'importation d'aliments de mauvaise qualité. Si les inspecteurs slovaques en charge de la vérification de la qualité des produits alimentaires peuvent intervenir la nuit, les week-ends et les jours fériés, les inspecteurs des pays producteurs de denrées alimentaires destinés à l'exportation doivent pouvoir opérer de la même manière. S'ils ne le font pas, ne sont pas en mesure ou disposés à le faire, ils ne devraient pas être autorisés à exporter vers le marché européen commun.
La ministre a lancé un appel aux consommateurs slovaques, précisant qu'on procède aux contrôles de la nourriture slovaque des champs ou des étables jusqu'aux comptoirs. Cependant, pour ce qui concerne lesproduits provenant des pays étrangers, la réglementation stipule que le contrôle des processus de production doit être effectué par les pays où la nourriture est produite. Il s'ensuit donc que le consommateur slovaque doit compter principalement sur des institutions de contrôle d'autres pays exportateurs en Slovaquie.