Milan Rastislav Štefánik a préfiguré l'aventurier moderne.
Le long métrage de Noro Držiak est à la limite du film aventurier, romantique et autobiographique. La première sortira dans les cinémas slovaques le 30 octobre, à l'occasion de la naissance de la Première République tchécoslovaque.
Dans ce premier docudrame d'animation slovaque, le spectateur suivra le chemin de la vie d'aventurier de Štefánik, sa détermination, sa résilience à suivre ses rêves et objectifs malgré les obstacles. Il découvre de nouvelles contrées, il vit une vie de bohème à Paris, l'astronomie l'intéresse, il escalade le Mont Blanc, à Tahiti il prend la première photographie tchécoslovaque du corps nu d'une femme. Malgré son état de santé, souvent malade, il devient aviateur, il lutte contre l'Autriche-Hongrie, il est à l'origine de la naissance de la Première République tchécoslovaque démocratique, et à la fin il rencontre l'amour de sa vie.
Citons le producteur du film, Michael Kaboš : « Il y a 100 ans, ses rêves étaient considérés comme une utopie, mais il n'a pas eu peur d'entrer dans l'inconnu et de réaliser son rêve de libérer sa propre nation. Son destin parait incroyable, tout cela a été réussi par un seul homme à la santé fragile, provenant d'une famille des milieux les plus pauvres ».
Le film ne veut pas glorifier Milan Rastislav Štefánik.
L'explication du metteur en scène, Noro Držiak : « La vie de Štefánik est trop riche pour qu'un long métrage puisse la saisir. Nous n'avons pas voulu dresser la carte de tous ses succès militaires, scientifiques ou politiques, de ses chutes. Notre film n'est pas une autobiographie classique. »
Voyage dans l'impossible se déroule sur tous les continents, paradoxalement toutes les scènes ont été tournées en studio. Le film combine le jeu de l'artiste vivant, l'animation numérique produite en studio et les archives documentaires.
Le film est une coproduction slovaco-tchèque.
tasr