La nouvelle route de la soie pourrait générer de nombreux emplois dans la région de Košice

La nouvelle route de la soie pourrait générer de nombreux emplois dans la région de Košice

Le président de la région de Košice Rastislav Trnka a participé les 11 et 12 septembre derniers à une réunion au sommet à Hongkong qui a été consacrée au projet de l'ouverture d'une Nouvelle route de la soie. En tout, 5 mille participants ont pris part à cet évènement : les représentants des Etats, des régions et des sociétés d'investissement et de construction. La Chine a manifesté son intérêt de faire aboutir un des corridors de la Nouvelle route de la soie près de Košice. La région planifie d'y lancer la construction d'un parc industriel logistique global dans la localité de Košice Bočiar et selon le président de la région, le parc aurait un potentiel de créer entre 5 mille et 10 mille emplois sous la seule condition d'obtenir le plein soutien unifié à tous les niveaux de la région et de l'Etat.

Cette localité à l'Est de la république près de Košice est potentiellement envisagée pour cet investissement comme la plus convenable étant donné qu'y aboutit un réseau ferroviaire à voie large, d'écartement des rails égal à 1520 mm construit à l'origine pour pouvoir livrer directement à l'usine sidérurgique de Košice le minerai de fer venant de l'URSS. L'écartement des rails en Slovaquie est au standard européen de 1435 mm. La localité Bočiar est suffisamment grande et offre assez d'espace pour assurer le transbordement des marchandises et de plus, la main d'œuvre n'y fait pas défaut.

Rastislav Trnka a indiqué qu'il s'était entretenu avec ses interlocuteurs chinois à propos d'autres projets concernant la Nouvelle route de la soie. A son avis, il ne serait pas très heureux de prolonger le chemin de fer à voie large jusqu'à Vienne en Autriche, comme cela a été envisagé par certains représentants du gouvernement slovaque. Il faut surtout penser à l'Est de la Slovaquie qui a besoin de reprendre vie au plan économique, raviver sa dynamique afin de pouvoir plus se développer grâce à des emplois bien rémunérés et ne pas donner cette opportunité à Vienne déjà très riche. Mais si nous voulons que ce projet ait du succès, il faut que soit clair et manifeste à quel point nous voulons faire partie intégrante de cette route commerciale. Si nous voulons juste voir passer un chemin de fer qui ne ferait que traverser notre pays, d'où un investissement qui s'avèrerait peu fructueux ou bien, si nous voulons avoir un poste de transbordement des marchandises fonctionnel qui serait la porte d'entrée et de sortie pour le commerce entre la Chine et l'Europe et qui nous serait profitable et bénéfique pour de longues décennies. Comme exemple, il a cité le terminal ferroviaire Brest - Maleszewice en Pologne où le volume de marchandises transportées a augmenté de 100% ces 3 dernières années. Pour les experts, la perspective est de voir, si cette croissance du transport sur la voie intercontinentale va se poursuivre à l'identique à l'avenir. La durée de livraison des marchandises pourrait ainsi être réduite passant de 40 - 45 jours à 10 - 15 jours.

Katarína Vassalová Foto: TASR

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