La présidente de la République slovaque s'est exprimée au cours du sommet de l'ONU pour le climat qui s'est tenu à New York le lundi 23 septembre. Dans son discours, Zuzana Caputova a rappelé que l'humanité avait une dette à payer envers la planète.
Comme l'a déclaré la présidente devant l'assemblée, le monde a une dette vis-à-vis de cette planète. « Nous sommes la première génération qui ressent les conséquences de ses actes sans en tirer pleinement les conséquences. Et il n'est pas impossible que nous soyons les derniers à pouvoir y faire quelque chose. »
La présidente a regretté profondément la négation ou la mise en doute du changement climatique. « Réagir à la crise climatique tout en vivant dans ce reniement peut nous conduire à faillir. » Et d'insister sur les nouvelles règles à définir et à respecter.
Prenant l'exemple de la Slovaquie, madame Caputova a rappelé les mesures concrètes prises par le pays. « En Slovaquie, nous avons pris la décision politiquement inimaginable de fermer nos mines de charbon. » La présidente est consciente des changements que cela apportera : « Cela aura pour conséquence une transformation économico-sociale drastique d'une partie de notre pays. Parallèlement, il sera nécessaire de créer de nouveaux emplois pour les travailleurs de ces mines, ouvrir de nouvelles entreprises et initier de nouvelles occasions de développer l'emploi. »
La présidente de la République slovaque a rappelé les objectifs de son pays : « Nous nous orientons vers la réduction des émissions de 40% à 45% d'ici à l'an 2030. Nous nous sommes engagés à atteindre la neutralité carbone avant 2050. » 2 milliards et demi d'euros supplémentaires seront engagés pour y arriver.
La présidente Caputova a souligné l'engagement international du pays qui contribue au Fonds climatique vert, et au niveau européen. « Nous soutenons le plan de l'Union européenne pour que l'Europe devienne le premier continent à atteindre la neutralité carbone. Nous faisons partie de l'initiative climatique du président autrichien Van der Bellen. »
Et la présidente de conclure par une conviction : « Je crois que si nous y parvenons en nous unissant dans nos efforts en faveur de la sauvegarde du climat, nous pouvons donner un nouveau sens à la solidarité et au bien commun. »
