Les Slovaques vus par les étrangers

Les Slovaques vus par les étrangers

Les Slovaques sont d'un abord froid et distant, mais avec le temps ce masque tombe et s'ouvrent aux relations de camaraderie, et pour sceller le courant d'amitié offrent un petit verre d'alcool, qui rompt la glace avec les étrangers.

Silence, regards fuyants et soupçonneux. C'est ainsi qu'a vu les Slovaques le Norvégien Håkon Schønheyder quelques jours après son arrivée en Slovaquie vers la fin 2015 détaché en mission à l'ambassade de Norvège. Selon lui, certains étrangers n'ont jamais dépassé cette barrière.

Il a constaté une certaine réticence quant à la disponibilité et volonté de rendre service. Lorsque pour la première fois il s'est rendu dans une grande surface, le personnel ne s'est pas montré prêt à l'aider dès qu'il a compris qu'il ne parlait pas slovaque. « Et ceci malgré le fait que j'ai présenté le dessin de la marchandise que je recherchais et essayé de l'expliquer en anglais, allemand ou russe » a constaté le Norvégien.

Pour les étrangers, afin qu'ils sachent à quoi ils peuvent s'attendre de la part des Slovaques, le Centre pour la recherche de l'ethnicité et la culture propose une publication. Une cinquantaine d'étrangers s'y expriment attirant l'attention de leurs homologues étrangers nouveaux venus à quoi faut-il être prêt de se trouver confronter en Slovaquie. Leurs remarques et observations diffèrent.

Les étrangers du sud estiment que les Slovaques sont pédants, les Allemands soulignent qu'ils n'arrivent jamais à temps. Certains étrangers ont remarqué que les Slovaques aiment s'embrasser, d'autres, même au bout de plusieurs années ne savent pas trop quel comportement avoir face à des amis et bonnes relations slovaques pour proposer de se rencontrer.

« Mais est un point sur lequel tous sont unanimes : si à première vue les Slovaques n'ont pas l'air amicaux, chaleureux, manifestant une réserve initiale vis à vis de l'étranger, passé ce premier stade, ils l'accueillent avec plaisir parmi eux », constate Alena Chudžíková du Centre. Et d'ajouter que parfois les étrangers voient les Slovaques plus positivement que les Slovaques eux-mêmes.

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Zuzana Borovská, Foto: AP/TASR

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