Des poursuites pénales engagées en cas de coup d’État présumé

Le Premier ministre Robert Fico a réitéré dimanche dans une émission télévisée que les manifestations antigouvernementales en Slovaquie auraient dû se terminer par l'occupation des bâtiments gouvernementaux et un coup d'Etat. « C'était un plan clair pour créer le chaos en Slovaquie », a déclaré Fico. Il a réitéré lors d’une discussion dominicale Politika 24 sur la télévision JOJ que les organisateurs des manifestations rencontrent des personnes spécialement formées qui étaient présentes pour le Maïdan à Kiev et à Tbilissi. « Nous avons ici un Ukrainien expulsé, 10 personnes ont été interdites d’entrer et une plainte pénale a été déposée dans cette affaire ». Il a déclaré que la Slovaquie est un pays souverain et qu'un changement de gouvernement n'est possible que sur la base d'élections anticipées ou régulières. Le Président de la République slovaque, Peter Pellegrini, a lui-même visité le Service de renseignement slovaque (SIS) et a décrit la situation comme extrêmement grave. « Il m’a suggéré de convoquer le Conseil de sécurité. Il a déclaré que la Slovaquie a un gouvernement souverain qui a une opinion différente sur la guerre en Ukraine. Certaines personnes n’aiment tout simplement pas ça. L'ordre était de mettre ce gouvernement à genoux et de le remplacer », a-t-il déclaré. « J'ai dit que nous ne permettrons pas que la Slovaquie soit subvertie et nous avons commencé à informer le public slovaque de ce qui se prépare réellement ici », a déclaré Fico, ajoutant que le Service de renseignement slovaque (SIS) a des preuves d'un intérêt à renverser violemment la situation et l’équilibre des pouvoirs en Slovaquie.