Lors de sa réunion extraordinaire de dimanche, le gouvernement a adopté d'autres mesures législatives concernant les démissions des médecins, car, selon Robert Fico, les médecins ont déjà franchi une certaine ligne rouge. La loi sur la protection civile de la population doit être complétée par une définition d'un événement d'urgence, qui sera également considéré comme une indisponibilité critique des soins de santé institutionnels. Dans ce contexte, l'obligation des agents de santé de prodiguer des soins lors de cet événement extraordinaire devrait être établie. Le gouvernement a choisi la répression plutôt qu'un accord avec les médecins. C'est ce qu'a déclaré le mouvement PS (Progresivne Slovensko) en réponse à la décision du gouvernement.
Selon le Président de la République Peter Pellegrini il serait irresponsable de la part du gouvernement de ne pas préparer un plan B face à la situation des licenciements pour raisons médicales. Dans le même temps, il estime que la législation approuvée dimanche par le gouvernement ne sera jamais nécessaire. Le Chef de l'Etat a appelé tous les médecins à rester auprès des patients slovaques dans les hôpitaux même après le 31 décembre. « Pour simplement remplir le serment qu’ils ont prêté.Je comprends leurs difficultés ou leur frustration, mais de cette façon, ils ne feront pas de mal au gouvernement ni à eux-mêmes, mais ils feront du mal à tous les malades en Slovaquie ».
Rappelons que plus de 3 300 médecins d'hôpitaux de toute la Slovaquie ont démissionné en signe de mécontentement face à la situation du secteur de la santé. Dans le même temps, les médecins envisagent également le licenciement des heures supplémentaires. Ils sont prêts à retirer leur démission si le gouvernement commence à répondre à leurs demandes. Ils insistent notamment sur le respect des points du mémorandum de 2022 que le cabinet gouvernemental de l'époque a signé avec les syndicats médicaux.
