Le gouvernement propose au Parlement d'approuver le projet de loi constitutionnelle sur la possibilité de chasser les ours dangereux dans le cadre d'une procédure législative accélérée. Le Conseil des ministres l’a approuvé mercredi.
« Le projet de loi constitutionnelle répond principalement aux situations récurrentes dans lesquelles la présence d'ours bruns a été enregistrée dans des zones densément peuplées ou dans des territoires des municipalités, qui ne peuvent pas être perçus comme des zones de présence naturelle d'ours bruns », a indiqué le ministère de l'Environnement.
Selon le ministre de l'Environnement Tomáš Taraba, l'augmentation des attaques d'ours contre les humains est massive. Il affirme que l'année dernière, il y a eu 12 attaques, et que cette année il y en a eu neuf à la fin du mois de mars. « Nous rejetons les théories de certains pseudo-conservateurs et libéraux selon lesquelles les ours ont un plus grand droit à la vie que les humains. De même, les affirmations selon lesquelles si un ours attaque un humain, nous devons attendre et réagir ensuite », a-t-il souligné.
La semaine dernière, mercredi 27 mars, le gouvernement a approuvé le projet de loi constitutionnelle qui fixe les conditions dans lesquelles l'ours peut être abattu. La loi autorise la création d'une zone de sécurité de 500 mètres autour des villes et villages. Si l'ours se trouve dans cette zone, il sera possible de s'en débarrasser sans démarche administrative.
Tasr