Le syndicat KOVO appelle les hommes politiques et le gouvernement à lever au moins la situation de crise en liaison avec la pandémie du nouveau coronavirus qui avait entrainé la limitation des droits des employés. Selon le syndicat, il n’existe plus de raisons objectives de maintenir ce dispositif.
« Même si la situation en Slovaquie est stabilisée depuis plusieurs mois concernant le COVID-19, mais aussi l’afflux des réfugiés de l’Ukraine, la situation de crise est maintenue. Il en existe même deux : la première est en vigueur depuis mars 2020en raison de la situation alarmante de la pandémie, et la seconde, depuis février 2022 suite à l’attaque russe en Ukraine et l’afflux attendu des réfugiés », constatent les syndicalistes.
Pour sa part, la présidente du Conseil du syndicat KOVO Monika Benedeková souligne que le régime de travail des employés est normal et pourtant plusieurs limitations aggravent leurs conditions de travail et leur santé.
Après une rencontre avec les syndicalistes, l’ancien ministre du travail Milan Krajniak, on s’attendait à la levée de la situation de crise au début l’été. Le changement n’a pas eu lieu.
« La situation de crise limite le fonctionnement de plusieurs institutions dans le pays, prolonge les délais décisionnels de plusieurs autorités administratives et limite également les relations entre les employeurs et employés. »
Ainsi, le droit de grève de certaines professions est limité, de même que d’autres droits.
tasr