Hier, dimanche, dans un débat télévisé, le thème de l’Accord de coopération en matière de défense avec les États-Unis qui à l’heure actuelle partage la société s’est déroulé. L'ancien Premier ministre Robert Fico y a affirmé que cet accord transfère de fait les aéroports et l'espace aérien slovaques aux forces armées étrangères, permet aux forces armées américaines d'entrer en Slovaquie rapprochant les États-Unis de la frontière russe. De son opinion, il garantit le contrôle total des États-Unis sur l'espace aérien de la République slovaque et il l’a qualifié de défavorable et inutile. Le ministre des Affaires étrangères Ivan Korčok en a rejeté ces affirmations. Il a déclaré que sur la base de cet accord, pas un seul militaire des forces armées d’un État étranger n'entrerait sur le territoire de la République slovaque sans une autorisation délivrée par le Parlement slovaque. Ivan Korčok a souligné que l’Accord avait suivi un processus approprié conformément à la Constitution de la République slovaque.
Le ministre de la Défense Jaroslav Nad et le vice-président du Parlement slovaque Juraj Blanár ne sont pas d'accord entre eux sur l’interprétation du sens de cet accord de défense, qui a été approuvé par le gouvernement la semaine dernière. Selon M. Nad, il s'agit simplement d'uniformiser les relations mutuelles et de fixer les cadres de ce qui peut être fait. En le signant, la Slovaquie cessera d'être le seul pays frontalier oriental à ne pas en avoir. Juraj Blanar, au contraire, estime que l’Accord est inutile et même dangereux.
Pour le lieutenant-général à la retraite Pavel Macko, l’Accord de coopération dans le domaine de la défense avec les États-Unis ne viole pas la souveraineté de la Slovaquie. Selon lui, le document respecte pleinement la souveraineté de la Slovaquie dans la prise de décision des organes constitutionnels de la République slovaque quant à la délivrance d'autorisation de transit, de résidence, d'exercices et d'activités opérationnelles des troupes alliées.