La présidente de la République a invité les experts autour d'une table ronde mercredi à Bratislava. Les discussions ont porté sur les conséquences de la crise du coronavirus sur le chômage. Pour la présidente, il faut aider ceux qui ont le plus souffert de la crise sans pouvoir bénéficier des aides de l'Etat.
Au palais présidentiel se sont réunis des représentants de la Banque nationale slovaque, du gouvernement, d'instituts de recherche sur l'emploi et la finance et de la Représentation de la Commission européenne en Slovaquie.
Des milliers d'employés, de commerçants indépendants et d'entrepreneurs en danger
Selon la présidente Zuzana Caputova, la Slovaquie fait à présent partie des pays de l'Union européenne connaissant le ralentissement économique le plus important, également en raison de sa dépendance à l'égard du commerce extérieur, qui est en baisse à l'échelle mondiale.
« Bien que l'aide économique n'ait pas été aussi rapide et radicale que nous avons rapidement et radicalement fermé notre économie, selon les estimations des experts, nous avons réussi à réduire la croissance du chômage d'un tiers », a déclaré madame Čaputová, ajoutant qu'il était nécessaire de penser à l'étape suivante.
« Nous devons commencer à nous concentrer sur la deuxième vague d'aide. Le paquet de relance économique de l'UE nous sera certainement d'une grande aide à cet égard. »
Il ne faut pas oublier selon elle les groupes de personnes qui souffrent le plus de la crise et qui sont passés entre les mailles du filet des aides de l'État :
« Résoudre leur situation doit également être notre priorité. »
Comme l'a ajouté Zuzana Čaputová, la Slovaquie a besoin d'un plan, car le montant de l'aide dont elle disposera pour réinvestir peut changer fondamentalement l'apparence du pays à l'avenir.
tasr
