La ministre de l'Intérieur, Denisa Sakova, a déclaré que la frontière extérieure de Schengen doit être fermement gardée. Elle a répété que la Slovaquie n'adhérerait pas au système du volontariat delarépartition des migrants sauvés en mer. Embarquer sur unnavire les ayant secourusen merne peut constituerun billet d'entrée pour l'UE. Ainsi, a-t-elle réagi à l'initiative présentée par l'Allemagne, la France, l'Italie et Malte fin septembre. Non seulement les pays du groupe de Visegrad, dont fait partie la Slovaquie, mais également d'autres pays en rejettent le principe. « Nous pensons que cette initiative engendrerait un risque d'une nouvelle vague de migration. Les bateaux qui sont secourus sur la côte ou en mer Méditerranée favorisent souvent l'ouverture de voies à la contrebande. Nous craignons que la situation connue en 2016 se reproduise », a déclaré madame Saková. Elle a noté également que cette initiative "ouvre la porte" au crime organisé. La ministre a également noté que la Slovaquie, ainsi que les pays du V4, insistaient sur la nécessité de s'attaquer aux causes de la migration et non à ses conséquences. Les causes ont leurs origines dans les pays d'appartenance des réfugiés ou ceux de transit, auxquels l'on devrait plus efficacement apporter une aide financière.
La ministre Sakova à propos de la répartition des migrants sauvés en mer
14. 10. 2019 14:27 | Actualités

Tatiana Minarovičová Foto: TASR