Le Parti national slovaque (SNS), membre de la coalition gouvernementale, se dit grandement préoccupé et inquiet suite aux déclarations de la chancelière allemande Angela Merkel, qui appelle, selon ce parti, d'une manière irresponsable à la réintroduction d'une « mission européenne » de sauvetage des réfugiés en Méditerranée. Tout cela sans accompagnement de la création de camps de rassemblement opérationnels sur le territoire africain et sans avancer la question de leur financement. Depuis 2015, lorsque la chancelière Merkel a accueilli les premiers migrants clandestins, déclenchant une vague d'immigration clandestine sans précédent et insoutenable vers l'Europe, l'UE n'a pas été en mesure de faire face aux conséquences de l'immigration clandestine et illégale. Réintroduction à la mise en œuvre par la République slovaque, ainsi que par de nombreux autres pays de l'UE, de mécanismes déjà rejetés de la politique de migration « européenne », tels que l'ouverture des frontières de Schengen, le transport organisé par Bruxelles de migrants naufragés dans des ports européens et leur affectation ou répartition ultérieure aux États membres sont des solutions absolument inacceptables pour le parti national slovaque. Cette dernière demande au ministère slovaque des Affaires étrangères et européennes de défendre de manière cohérente les positions politiques adoptées par la Slovaquie en ce qui concerne les mesures dans le domaine des migrations et qu'il refuse catégoriquement toutes les tentatives, tant de la chancelière Merkel que des membres sortants ou nouveaux de la Commission européenne, d'affaiblir la protection de Schengen. En même temps, il demande au MAE par le biais de sa représentation auprès de l'UE, de réclamer au président en exercice de la Commission européenne, J.C Juncker, et au haut représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, F. Mogherini, d'établir et de publier le bilan de leur travail durant les 5 années de leur mandat quant à l'assurance que les naufragés secourus sur les côtes africaines pourraient être débarquées sur le continent d'où ils sont partis.
Rejet de toutes les tentatives visant à affaiblir la protection de l’espace Schengen
19. 08. 2019 14:03 | Actualités

Tatiana Minarovičová Foto: TASR